lundi 5 janvier 2015

Je mets un terme

Le 5 décembre j'ai su que c'était fini, que pour me préserver je devais mettre un terme. Un terme à cette absurdité, à cette histoire qui n'avait jamais commencée. Le 5 décembre, quand sur le pas de la porte tu m'annonçais très sûr de toi qu'on ne passerait plus un mois sans se voir, j'ai entendu le contraire. Je savais déjà que tu n'aurais pas le temps, qu'il y aurait les fêtes et que si tu l'avais vraiment voulu, il fallait revenir la semaine prochaine. Sans surprise le téléphone est resté muet. Je ne sais pas si tu as toi-même ressenti le froid que tu as jeté, j'ignore encore si c'était prémédité, une technique vicieuse pour que je me détache. Je ne suis même pas persuadée que tu saches combien j'ai pu crever pour toi. Peut-être essayais-tu simplement de me provoquer. J'ai passé l'âge.

Aujourd'hui c'est terminé. Peut-être le sais-tu déjà, puisque tu m'as mis le coup de grâce le 1er janvier. Je ne te donnerais pas d'explication si d'aventure tu essayais de me joindre après ton coup de pute. Je vais disparaître. Je ferai comme tu l'as si bien fait il y a quatre ans, à la différence que je n'ai même pas besoin de te convoquer sur un banc et de mettre mes plus belles Wayfarer pour ne rien dire. Je n'ai pas le temps pour une fausse scène d'adieux. C'est terminé et c'est sûrement plus facile ainsi. En 2015, je veux reprendre confiance en moi. Sur la fin tu as décidé de me salir. Dans quel but? Mystère. Mais je suis sûre d'une chose, c'est que je n'ai rien fait pour le mériter. Peut-être voulais-tu réécrire l'histoire à l'envers. Qu'importe. Avec moi tu avais tout gagné. Je ne demandais rien, je ne te harcelais pas, je ne voulais rien savoir et j'ouvrais la porte et les cuisses quand tu me sonnais. Il a fallu que je dise non une fois pour que le discours change, que tu me trouves des barrières, pour que tu deviennes moins sympathique. Je ne sais pas si c'est lié puisque de toi on ne saura jamais rien. Visiblement je n'étais même pas unique dans mon illégitimité. Alors j'ai sûrement rêvé, je t'ai idéalisé et je suis sûre d'une chose désormais, c'est que tout ça ne valait rien, que ça n'aurait mené nulle part. Ce sont toujours les mêmes qui se régalent et les mêmes qui souffrent.

En 2015 je suis encore debout. Tel le Phoenix qui renaît de ses cendres je renais de mon tas de merde. J'ai pris ma première résolution et non des moindres, je mets un terme.

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Article bâclé et absolument inutile. Je n'ai plus la tête à faire des proses pour sa gueule. Je suis seulement en quête de félicitations, un peu comme quand on dit qu'on n'est pas beau pour qu'on nous réponde que non vraiment, on est superbe. HAHAHA. Je vous encourage à m'encourager, d'accord? Je ne dois vraiment pas lui laisser le privilège de me revoir, alors encouragez-moi putain de vous.

D'avance, cimer.


2 commentaires:

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