lundi 29 décembre 2014

2014 tu m'as baisée

Mais si je devais faire le bilan de cette année, me crie t-on dans l'assemblée? Oui, je serais bien tentée en ces derniers jours froids de 2014 de faire volte-face en haut des pyramides pour contempler l'œuvre enchanteresse que je laisse derrière moi mais... Je crois que j'ai bien trop peur de prendre une grosse branlée à mon amour-propre. Bon. Ok. Puisque vous insistez. 

Commençons par le positif: 

Euh... Attends... Non mais je réfléchis... Le positif on a dit... Euh... Bon... Ah ça me revient! 

- Y'a bien ce jour où un serveur m'a acheté 5€ les deux cigarettes mentholées. C'est pas un truc qui arrive fréquemment hein? Bon ok, c'est de la merde. 

- Mike Tyson est venu dans notre magasin. Et il n'a rien acheté compte tenu de son pied taille 48.


- J'ai été à Dubaï et en Irlande et ça m'a fait plaisir. 

- J'ai été voir une magnétiseuse qui était sensée me transformer à tout jamais pour 80€ au mois de juillet et ça m'a fait du bien. Jusqu'en septembre.


- J'ai retrouvé mon cousin. On a arrêté de seulement se souhaiter un bon anniversaire tous les 27 décembre et 2 janvier. Ça nous laissait que six jours de battement pour s'adresser la parole. Ou 359 vu sous un autre angle. C'est ce qui m'est arrivé de meilleur cette année et pour une fois je ne sarcasme pas.

- J'ai atteint les 40,5kg au mois de juillet pendant le grand naufrage. Mais juste un jour. Et je suis grave énervée de ne pas réussir à les faire de nouveau mais sérieux, avec tout ce que j'ai dégusté dans ma tête je n'ai même pas la volonté de me saccager. Vivra bien qui vivra à 42,5.


- En 2014, j'ai commencé à retrouver la foi et à croire en la pensée positive. J'étais mieux dans ma peau. Et puis j'ai relu tous mes Schopenhauer, Cioran, Nietzsche et c'est passé.

Enchaînons donc sur le négatif, si vous le voulez bien. Amis écolos tracez votre route, avec tout ce que j'ai à écrire on pourrait déboiser l'Amazonie deux fois qu'il m'en faudrait encore.

- L'année avait de toute évidence mal commencée puisque le 1er janvier à minuit, au moment des cotillons (non je déconne) dans un restaurant avec ma maman, nous avions reçu un appel de mon père, visiblement touché par la grâce divine du Pastaga: 
"Perdu le chiéé.
- Hein? Tu nous souhaites une bonne année?
- Nan. Va faire fuutre avec ta bananée. J'ai perdu le chiééé!"
Bref. Il avait perdu le chien, qui de toute évidence en avait marre de se faire la tournée des bars.

Du coup, je lui ai fait des bonnes vannes pendant les mois qui ont suivi.


- Fin janvier, nous étions partis à Amsterdam en amoureux avec mon cher et tendre. Ma valise est restée à Nice. Avec ma pilule à l'intérieur. Je n'ai pas pu baiser tranquille. Ni me maquiller. Sur les photos, j'ai donc une tête de cul mal baisée. Et quand nous sommes rentrés au pays il y a eu une coupure d'électricité chez nous. "Un problème technique ma puce". J'y ai cru. Parce que je ne croyais déjà plus en rien dans la vie. Je comprends aujourd'hui qu'il ne payait pas non plus l'électricité.

- Je me suis fait escroquer de 3.250€ par ce même """homme""" avec qui je me voyais faire des mioches. Et heureusement que j'en n'ai pas fait parce qu'ils auraient certainement été triz... enfin, ils auraient eu un grave retard mental. Et j'aurais été belle gosse tiens, dans mon 35m2 avec mes chats, mes mioches et ma vie de merde. Bon ben de toute façon, sans la paire de couilles, ca risquait pas de m'arriver.


- Je me suis fait virer de chez moi. Oui de chez moi. Dans la mesure où j'avais toujours donné ma part du loyer au fils de pute qui m'a escroquée en ne le payant jamais, je pense que j'étais plus chez moi que lui chez lui. Quand il a su que j'avais découvert le pot aux roses il m'a mise dehors. En silence. J'ai retrouvé mes affaires dans des valises et des sacs en plastique. Classe.


- Parce que choquée, j'ai commencé à perdre mes cheveux. Ou plutôt des perruques. Plus tard, ce sont mes ongles qui ont décidé de faire grève.

- Parce que dégoûtée, j'ai commencé à vomir. Jusqu'à ce que mes gencives commencent à se barrer en couille et mes dents à se déchausser. Bref en 2014, j'ai été une fille particulièrement sexy.


- En août, j'ai vomi devant l'homme que j'aime et que j'aimais il y a cinq ans. Et ça, dès le soir de nos retrouvailles. (Et après je me demande pourquoi il m'a pas baisée). J'avais ouvert le champagne et le prosecco pour fêter ça, et j'ai été lacher la galette. Tiens, j'ai encore la photo.

Des bouteilles! Pas de la galette, connard!

- Et de toute façon cet homme était déjà pris. Comme il y a cinq ans d'ailleurs.

- Un de mes chats a failli être amputé d'une patte. Il s'en est sorti. Mais il a quand-même l'air de danser le jerk bien malgré lui.


Donc en 2014 j'ai passé les six premiers mois de l'année à compter les calories dans mon ex belle cuisine à 10.000e dont je ne profiterai plus jamais. Et les six derniers à m'amouracher d'un infidèle qui m'aurait sûrement conduite jusqu'au suicide avant 2015 si j'avais été son officielle. Comme quoi, j'ai quand-même été sauvée d'un truc cette année. Quoi? Comment ça je me raccroche à un infime espoir mais en vrai j'ai plus qu'à aller sauter du balcon? Qui a dit ça? Et comment ça dans mon malheur j'ai même pas de chance parce que je n'habite qu'au premier?

Si je devais m'auto-souhaiter des bons trucs pour 2015?

- que je sois touchée par la lumière divine (de la Mescaline?) afin de trouver la force d'arrêter de voir ce mec qui, lui, ne m'a rien souhaité de bon et avec qui c'est voué à l'échec de la passion dévastatrice qui finalement n'a même pas l'air d'être réciproque mdrrr.

- que je le remplace par un autre mais en version célibataire, riche, torturé et fidèle (HAHAHAHAHAHAH. Et la marmotte).

- que je voyage souvent, seule ou accompagnée. Qu'importe où. Droit devant moi. Parce que je suis pas très capricieuse. (Mais si d'aventure vous vouliez vous cotiser pour me payer le Népal, l'Inde et l'Alaska, je dirais pas non...).

- que ma vie redevienne aussi agitée que lorsque j'avais dix-sept ans (et optionnellement toutes mes dents). Champagne, drogue, alcool et bites à volonté. Foutu pour foutu, autant en profiter.

- que je publie un livre. Et pas post mortem.

- que le diable m'emporte mais que les gens que j'aime, eux, soient en forme et en bonne santé.

Merci 2014. C'est toute une leçon de vie que tu m'as enseignée. Vu sous un autre angle, c'est peut-être qu'une histoire de Karma. J'ai glissé tant de quenelles en 2013 que je m'en suis pris une double épaulée l'année d'après. Merci 2014, au revoir et va te faire foutre.

PS: L'année n'est pas terminée. Après l'angine et le rhume qui me sont tombés d'un coup sec sur le coin de la gueule le 24 décembre à 17h, anéantissant sur leur passage mes espoirs de m'arroser les amygdales au champagne et le foie à la bûche, je me demande ce qui serait bien susceptible de se passer avant de pouvoir enfin sonner le glas de cette aventure chaotique... 
Mourir le 31 décembre à 23h59, sûrement.


lundi 8 décembre 2014

La putain


Ce que je voudrais ne pas avoir à passer ces fêtes. J'aimerais me déchirer la gueule debout sur une chaise et la corde au cou, après avoir bouffé des calmants et de la glace rhum raisins. Je voudrais tomber inconsciente pour ne pas être là quand la mort viendra. Oui, je rêve d'une fin à la Robin Williams, à la Alexander Mc Queen, une fin de merde à mon image, une fin de putain qui n'en était pas une.

Tu es venu vendredi midi gonflé d'orgueil, ton assurance requinquée par des putes qui s'étaient battues pour baiser avec toi. Tu as pris du plaisir à me le dire, à me montrer combien ta vie loin de moi pouvait être excitante. Tu as parlé de la déchéance et quand je t'ai demandé si c'était toujours comme ça la vie, tu as répondu que c'était encore mieux après. Il n'y avait plus devant moi celui qui semblait troublé quarante-cinq jours auparavant. Il avait laissé place à un gamin de douze ans surexcité.

À mesure que ton flot de paroles putrides s'écoulait, dans ma tête lentement tout s'éclaircissait. Je n'étais pour toi qu'une putain gratuite et ça raisonnait si fort en moi que j'ai eu presque aussi mal à la tête qu'au cœur. Je n'étais rien et chacun de tes mots pourris me le répétait. Tant et si bien qu'après les éclaircis est apparu le brouillard. J'en suis venue à ne plus comprendre pourquoi tu avais tenu à me voir si vite dès ton retour, pourquoi tu avais passé des heures à me textoter dans la nuit quelques jours avant, prêt à faire une heure de route jusqu'à ma montagne pour me voir même pas au meilleur de ma forme. Tu avais écrit que je mettais des barrières et que je t'avais manqué. Et pendant qu'à présent tu déversais sur mon être ta saleté pornographique, brisant le peu de confiance en moi que j'avais encore, je ne t'écoutais déjà plus et me suis enfermée dans mon monde.

J'ignore ce que tu attendais de moi ce jour-là. Peut-être une réaction, une crise de jalousie non justifiée. Si c'était ça, alors c'était raté. Tu n'en as tiré qu'une grande indifférence, parce que mon niveau de résignation est proportionnel à la profondeur de ma chatte. Je suis illégitime et tu le sais, je n'ai pas de raison de faire la moindre histoire. J'ai pensé à ta femme que tu salissais tant, et à celles pour qui c'était Noël avant l'heure quand elles t'ont eu comme client. Je me suis demandé combien il fallait d'années pour faire un homme et quand on a baisé j'avais sûrement un goût amer.

Tu es parti moins vite que d'habitude ce jour-là et pour la première fois je ne t'ai pas raccompagné jusqu'en bas. Sur le pas de la porte tu m'as serrée fort dans tes bras, m'a embrassée dans le cou en me disant qu'on ne resterait plus un mois sans se voir. J'aurais aimé te dire d'aller te faire enculer mais j'aime les techniques inverses alors je t'ai chéri comme si tu n'avais jamais été qu'à moi.

Tu vois, je parle souvent de l'instant présent et j'aime crier par-dessus les toits qu'il faut seulement prendre les bons moments. Mais quand il y en a des mauvais, je vais chialer ma race dans mon lit comme tout le monde. 

Je me demande si tu chialais autant il y a cinq ans, quand je faisais le même genre de vie que la tienne sans avoir besoin de prendre l'avion. Un jour tu m'avais dit que mes récits t'avaient blessé. Aujourd'hui rien n'est moins sûr et grâce à toi j'ai pris plusieurs décisions.

Premièrement celle de ne plus te respecter, puisque je ne suis probablement qu'une chienne dont les yeux réclament une promenade. Deuxièmement, celle de ne plus être la chienne de personne. La vie est un échange auquel je suis souvent perdante, car trop gentille. Mais de la gentillesse à la putasserie il n'y a qu'un pas. Je suis horrifiée d'assister à ce triste spectacle de putes et de connards stupides. En te retrouvant, je pensais pouvoir mourir demain tant que tu m'habitais entre les reins. Aujourd'hui je voudrais pleurer tout ce qu'il reste en moi, et puisqu'il n'y aurait rien, alors je pleurerais sans larmes.

Les hommes utilisent, jettent, parfois reviennent mais restent mesquins. C'est pourquoi j'ai décidé de faire banquer les prochains. 

dimanche 16 novembre 2014

5 jours seule en Irlande

1er octobre, quinze heures, aéroport de Nice. J'ai le sourire aux lèvres et un T-shirt tête de mort au corps. Dans l'avion qui m'emmène à Dublin je pense à tout, à rien. À mon père qui ne va pas bien, à cette mauvaise année qui se termine, à E. avec qui les ponts sont coupés depuis un moment déjà à cause d'un malheureux sms lu par sa "meuf". J'ai trouvé un subterfuge: j'enverrai une carte postale dans une enveloppe à son travail, pour qu'il comprenne que je le désire toujours mais que je suis bloquée s'il ne fait rien. Ma signature sera un nom fictif qui laissera comprendre qui je suis.


Le 2 octobre donc, j'envoyais une pensée depuis l'Irlande, où la Guiness; elle au moins, coulait à grands flots! J'ai pensé que cette carte allait le faire rire.

Il ne la recevra jamais.

Je me suis échappée en Irlande cinq jours au mois d'octobre. Pourquoi l'Irlande? Parce que c'était un rêve de gosse, je n'avais pas beaucoup de temps, ce n'est pas cher, pas loin et la météo ressemble un peu à mon humeur. J'avais décidé de me rendre dans le comté de Galway, non loin des falaises de Moher et du Connemara. Grâce au site Airbnb j'ai dormi chez l'habitant, moyennant cent euros les quatre nuits. Je suis bien tombée. C'était une famille très chaleureuse, la maison était propre et je n'ai pas eu besoin de faire d'efforts surhumains pour faire semblant d'être quelqu'un de sympa. Ils ont vite compris que j'étais du genre solitaire voire sauvage mais pas emmerdante. En fait j'ai simplement pris mes douches et dormi chez eux. C'était l'hôtel, en moins cher. (Oui c'est le but). Je recommencerai parce que lorsqu'on voyage seul ça vaut vraiment la peine. (À moins d'avoir l'Amex Infinite, qu'on s'entende).

1er jour:

J'ai atterri à Dublin et me suis tapé trois heures de bus pour arriver dans la ville de Galway, capitale du comté de Galway. Je suis arrivée tard, j'ai pris un taxi qui m'a emmenée dans la Sainte Mary's Road où vivaient mes hôtes. Après un accueil fort sympathique, une douche et une valise défaite, je me suis couchée.

2ème jour:

Je suis partie de bonne heure à la découverte de la ville de Galway. J'ai pris mon petit-déjeuner dans un endroit sympa qui servait les petits-déjeuners (excusez-moi de m'en étonner mais chez moi dans le sud, ça n'existe pas vraiment. Les arriérés). Le matin, j'ai toujours mangé comme un ogre. Mais là,
c'était carrément comme un porc.

Granola au fromage blanc, banane et miel.
Danish pastry avec un coeur custard cream, omg.

Flapjack, avec de la canneberge. La vie la vraie.

Le diable. Du chocolat, du biscuit moelleux et du marshmallow.

J'ai fait le tour du centre ville pour me repérer. Et heureusement qu'il était petit, étant donné mon sens de l'orientation... J'ai déjà tourné une quinzaine de fois avant de comprendre que j'étais déjà passée par-là, et par-là aussi tiens! (Je fais la grande voyageuse mais je suis en train de m'imaginer au milieu de Manhattan là... En train d'appeler en pleurs ma Maman).


Galway, une ville d'artistes, très bohème.



L'Université de Galway.
Galway est une ville charmante. C'est drôle parce que l'atmosphère qui s'en dégage m'a fait penser à Copenhague et Amsterdam aussi. C'est une ville multiculturelle, on peut y croiser toutes les nationalités. J'ai été surprise de ne pas y trouver que des roux au ventre bedonnant (le cliché). Je n'arrivais pas tellement à distinguer les irlandais en fait. Et je ne pensais pas que tant de gens étaient intéressés par l'Irlande.





Le soir, ma Guiness et moi nous nous sommes installées, seules, à la terrasse d'un des nombreux pubs de la rue principale. J'ai savouré le moment en regardant les gens passer. J'avais une tête de cul et pourtant il y a toujours quelqu'un qui vient parler simplement pour parler, sans considérer qu'on est probablement une pute ou une sans amis, comme dans le sud de la France. J'ai adoré parler avec les gens, justement parce que ça faisait déjà de nombreuses heures que je n'avais parlé à personne sans pour autant ressentir un manque. En fait on apprécie mieux le temps de parole quand on est seul. On comprend réellement pourquoi on parle. Je me souviens d'ailleurs de toutes les discussions que j'ai eues.


3ème jour

Excursion dans le Connemara. Je pense que les mots sont de trop. Je préfère vous montrer.









Arrêt à l'abbaye de Kylemore fondée en 1920 par Mitchell Henry. Simplement splendide. Rien à redire.






4ème jour:

Nous avons commencé par visiter le village de Doolin et sa fameuse grotte. La grotte fait environ cent mètres de long et abrite une énorme coupole dans laquelle la grande stalactite de 7,3 mètres de haut trône majestueusement. Elle a été découverte en 1952 et pèse plus de dix tonnes.





J'ai ensuite fait un arrêt à l'abbaye de Corcomroe dans le comté de Clare.








Quand nous sommes arrivés aux falaises, j'ai eu le souffle coupé. C'est évidemment un lieu très touristique, ne vous attendez pas à avoir la vue que pour vous.





 

5ème jour

Retour à l'aéroport de Dublin après un dernier petit-déjeuner salace. Autant vous dire que j'ai tenu jusqu'au lendemain matin avec ça dans le ventre. Bon ok, étant donné mes tendances légèrement boulimiques, je n'ai pas de mérite. Je n'avais pas envie de rentrer et je me suis remplie comme une oie, par tristesse. C'était... outrageux. Voyez par vous-même.

Porridge banane, fromage blanc et miel. C'est psychologique mais c'était le meilleur de ma vie.


Vous me cassiez tous les c* avec vos scones, non mais y'a rien d'exceptionnel. C'est qu'un pain brioché aux raisins les gars.

Quelqu'un sait comment peut-on faire des œufs brouillés aussi délicieux? Les cuistots d'avance cimer.

La française.
(Et j'avais tout de même perdu un peu de poids en rentrant au pays).

En fait j'ai adoré ce séjour. Ça m'a tellement fait du bien de respirer. J'ai quand-même perdu une journée à cause de mon aéroport qui était à Dublin parce que le billet pour celui Shannon, plus près du comté de Galway était largement plus cher. Trois fois le prix du billet pour Dublin, je ne pouvais pas me permettre. J'aurais aimé rester un jour de plus pour faire une randonnée. Les irlandais sont vraiment très sympas, pas stressés comme les français. Ça, je pense que c'est une différence qu'on retrouve souvent à l'étranger. Les irlandais m'ont fait penser aux amstellodamois dans leur gentillesse, leur façon de prendre la vie tranquillement comme elle vient. Ce n'est peut-être qu'une impression mais c'est celle que j'ai eue. Je trouve les français trop stricts, trop plein de principes, trop plein d'horaires à respecter, trop plein de stress, trop plein d'une connerie tellement profonde qu'elle en devient insondable... Si quelqu'un veut lancer le débat. Non j'arrête.